Je relis cette phrase d’ Edna O’brien « une femme artiste n’a ni muse ni esclave. Elle doit être ces deux choses pour elle même. ». Elle me rappelle tes mots d’un jour quand tu m’expliquais patiemment que j’étais une artiste sans œuvre, une œuvre d’elle même ( Certains hommes savent faire des compliments sans recourir aux litote)s. Et toi ma Muse ? j’imagine que le mot effrayerait n’importe lequel d’entre vous. Et puis, l’argument ne change pas, te nommer serait te limiter, et je m’y refuse. Alors ?Alors je voudrais te dire non, tu n’es pas ma muse. Mais comment raconter autrement (que tu motives chaque geste que j’accomplirais naturellement de coutume, que je ne peux plus imaginer des mondes dont tu ne serais pas le centre, que je ne m’habille qu’avec l’espoir néant que tu me croises dans une rue,et les moments de solitudes volés à moi même pour n’être qu’avec toi, les mots que je griffonne partout pour ne pas oublier de te les dire, et quand je joue du piano les yeux fermés pour que tu sentes de là bas, si loin, que je pense à toi, faire l’amour avec toi quand je danse).On appelle ca une muse. Ou un public imaginaire.
Et je voudrais que mon amour soit pur de toute intention.
Ta folie déliquescente n’est rien comparée à la déliquescence de mon romantisme
Je n’arriverais jamais à te parler d’amour correctement.
Desesperement
Moi
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*larmes*